
Croissance verte et économie circulaire
La filière montre l’exemple
En s’imposant jour après jour comme le paradigme d’une nouvelle façon de consommer, l’économie circulaire constitue un maillon essentiel de la croissance verte.
Production locale pour consommation locale synonyme d’une forte réduction des transports, recyclage et valorisation des matériaux, gestion de l’eau et de l’énergie… sur chacune des grandes composantes de l’économie circulaire, la filière des matériaux minéraux montre l’exemple.
Une démarche d’engagement qu’elle confirme en figurant parmi les toutes premières industries à avoir signé les « engagements pour le croissance verte », “green deals“ à la française instaurés par Ségolène Royal, et Emmanuel Macron, qui ont pour vocation des accords “donnant-donnant“ entre l’État et les industriels pour promouvoir la croissance verte.
Contribuer au modèle de l’économie circulaire
La filière dispose de nombreux atouts pour répondre aux enjeux de l’économie circulaire. Le maillage des 3000 carrières réparties sur l’ensemble du territoire offre des solutions de proximité tout en apportant des solutions concrètes en matière de valorisation par le remblaiement et le réaménagement de carrières, mais aussi pour assurer le recyclage des matériaux. L’aval de la filière offre des débouchés aux produits recyclés dans la route et les perspectives de « upcycling » se développent grâce au recyclage du béton dans le béton pour des usages dans la construction.
Acteur pionnier de la croissance verte
Pour prolonger cette approche responsable de ses activités, l’UNICEM a signé en 2016 l’«Engagement pour la croissance verte relatif à la valorisation et au recyclage des déchets inertes du BTP », en présence de Ségolène Royal, ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, et d’Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique.
Une vision partagée entre les industriels et l’Etat
Par ce dispositif, les industries de carrières et de matériaux de construction s’engagent pour une croissance verte, créatrice de richesses, d’emplois durables et de progrès.
Un engagement qui vise à favoriser une gestion rationnelle des ressources, une gestion de l’eau en circuit fermé, des réaménagements des sites pour la collectivité, la réduction de l’empreinte sur l’environnement, le recyclage et valorisation des déchets inertes du BTP…
Avec la signature de cet «Engagement pour la croissance verte relatif à la valorisation et au recyclage des déchets inertes du BTP», l’UNICEM, l’UNPG et le SNBPE, s’engagent à :
- valoriser sous forme de matière, 70% des déchets du secteur du bâtiment et des travaux publics d’ici 2020,
- augmenter de 50% la quantité de granulats et matériaux recyclés à l’horizon 2020 par rapport à 2014 (soit une augmentation de 10 millions de tonnes),
- développer la valorisation de la fraction non recyclable des déchets inertes en réaménagement de carrières.
Pour faciliter la mise en œuvre des actions de la filière, l’Etat s’est engagé de son côté à actionner des leviers tels que la stabilité et l’uniformité d’interprétation des règles administratives, ainsi que la sensibilisation des donneurs d’ordre à l’intégration de critères relatifs au recyclage dans les appels d’offres.
« Cet engagement pour la croissance verte permet une reconnaissance et une valorisation des actions de la filière minérale sur l’économie circulaire », souligne Michel André, président de l’UNICEM. « Cette nouvelle étape favorise une vision partagée entre les industriels et l’Etat sur les enjeux de la valorisation en réaménagement de carrières et le développement du recyclage des matériaux inertes, notamment dans le béton grâce au retour d’expérience du programme national de recherche Recybéton ».