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Environnement

Entre obligations et engagements, une industrie exemplaire

 

Concilier l’approvisionnement durable des territoires en matériaux minéraux et la préservation de l’environnement constitue l’ambition première des entreprises de l’UNICEM.

Au-delà du cadre règlementaire très exigeant, la profession relève les défis environnementaux en déployant une démarche de progrès continu fondée sur l’échange de bonnes pratiques et la collaboration avec les parties prenantes.

Cette démarche environnementale collaborative est notamment portée par la Charte environnement.

 

Progrès et bonnes pratiques

Une base de connaissances partagée

Comme toute activité industrielle, l’exploitation d’une carrière engendre des impacts sur l’environnement. Afin de les connaître avec précision, de les quantifier et de les maîtriser, des études sont régulièrement menées par l’UNICEM et ses membres conjointement avec les experts issus du monde scientifique et associatif.

Cette base de connaissances permet ensuite d’identifier les solutions techniques et pratiques pour limiter les impacts au moment de la conception des installations, durant et en fin d’exploitation.

Ces études scientifiques et guides pratiques sont destinés :

  • aux exploitants de carrières pour les accompagner dans leur démarche de progrès environnemental,
  • aux parties prenantes et riverains pour présenter des politiques d’amélioration fondées sur la transparence et le partage des bonnes pratiques.

 

Limiter les impacts industriels

La préservation de l’environnement au sein des sites d’extraction et en périphérie s’articule autour de 5 enjeux majeurs (plus d’informations à retrouver dans le catalogue des publications) :

  • Poussières : les émissions de poussières peuvent occasionner des nuisances sur l’environnement (empoussièrement) et sur la  santé (empoussiérage). Les professionnels multiplient les actions contre les émissions de poussières par la mise en place de dispositifs techniques (bâchage des équipements, confinement des bâtiments, aspersion des voies de circulation, etc.). Des efforts récompensés puisqu’une étude du CNRS / CEREGE indique que l’air d’une carrière est plus sain que l’air en milieu urbain.
    En savoir plus sur la lutte contre les poussières.
  • Bruit et vibrations : la réduction de ces impacts environnementaux s’appuie sur des mesures acoustiques précises afin de déterminer les lieux et les sources de bruit et vibrations (transport, installations de concassage, convoyeur, tirs de mines). Les professionnels adaptent leur activité pour limiter les émissions de bruit avec des mesures qui ont prouvé leur efficacité : positionnement des installations évitant une dispersion large des bruits, tirs de mines électroniques, horaires de circulation ajustés, etc.
  • Énergie – climat : même si les industries de carrières sont peu énergivores (il faut 120 fois moins d’énergie pour exploiter une carrière que pour produire des aliments transformés), elles contribuent à lutter contre le réchauffement climatique grâce aux actions en faveur de la préservation de la biodiversité, via les actions intégrées à la Charte Environnement : formation à l’efficacité énergétique, réalisation de bilans de gaz à effet de serre, analyse de cycle de vie.
    La proximité entre le site d’extraction et le lieu de consommation, l’inertie thermique et la durabilité incomparable des bâtiments béton contribuent également à l’allègement de l’empreinte carbone de la filière.
  • Eau : qu’il s’agisse des eaux de procédés (utilisées pour le fonctionnement des installations) ou des incidences sur les eaux superficielles et souterraines (nappes phréatiques), les professionnels répondent aux normes strictes en vigueur comme l’utilisation en circuit fermé des eaux de procédés.
  • Déchets : si l’activité extractive génère des déchets non dangereux (boue, bois, métaux) et dangereux (huiles et solvants usagés, batterie, etc.), les exploitants maîtrisent le savoir-faire pour les gérer. Chaque type de déchets est trié sur site, stocké temporairement, puis éliminé ou valorisé dans des filières de traitement. Le bois des palettes est par exemple valorisé dans les filières de fabrication de pâte à papier ou de panneaux de particules, une partie des boues est recyclée pour l’épandage agricole, etc.

 

Réaménager les carrières, une plus-value pour les territoires

Si le réaménagement est une condition essentielle de l’exploitation d’une carrière, il est minutieusement étudié et suivi par les carriers, les pouvoirs publics, les riverains ou les associations environnementales dès les premières études d’implantation jusqu’à la fermeture du site.

Une fois l’exploitation achevée, la restitution d’un site d’extraction est une opportunité pour les territoires de réaliser une forte plus-value en matière d’aménagement : valorisation de milieux naturels d’intérêt écologique (zones humides abritant une riche biodiversité par exemple), reboisement, restitution en terres agricoles, réalisation de bases de loisirs…

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Patrimoine écologique

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Préserver et enrichir la biodiversité

Si la présence d’une carrière modifie le paysage naturel et sa biodiversité, elle s’accompagne de l’émergence de nouveaux milieux écologiques qui favorisent l’installation d’une riche diversité d’espèces animales et végétales.

Tels sont les résultats observés par les très nombreuses études indépendantes réalisées qui démontrent que les carrières sont compatibles avec la préservation de la biodiversité avant, pendant et après l’exploitation. Mieux, le savoir-faire des carriers représente une valeur ajoutée pour la biodiversité.

Une perspective que rappelle Robert BARBAULT, Directeur du département Écologie et Gestion de la Biodiversité du Muséum national d’histoire naturelle : « rien n’est figé dans la nature, la biodiversité est le fruit d’une dynamique incessante d’interactions et de changements d’équilibres. Les carrières sont autant d’ouvertures propices à la colonisation du vivant, à certaines composantes de la biodiversité. »

 

Un patrimoine écologique remarquable au sein des carrières

Les membres de l’UNICEM ont mené, en partenariat avec le monde scientifique, un programme d’inventaire écologique approfondi. Ce travail a permis de découvrir et d’identifier une biodiversité riche et abondante souvent consécutive aux travaux d’exploitation.

 

Le patrimoine écologique des carrières de roches massives

L’exploitation de carrières de roches massives génère des espaces neufs que la nature colonise progressivement :

  • les fronts de taille offrent un refuge à certains oiseaux comme les hiboux grand–duc, faucons, rougequeues noirs, …
  • les bassins sont des milieux appréciés par plus de 39 espèces de libellules, amphibiens,
  • les remblais représentent l’espace idéal pour la formation d’une végétation dense et variée,
  • les carreaux, ces sols secs écrasés par le soleil, accueillent des plantes grasses et des sauterelles.

Au total, sur 35 sites inventoriés, la faune présente plus de 362 espèces et la flore plus de 1092 variétés végétales.

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Le patrimoine écologique des carrières des zones humides

L’extraction de matériaux dans les carrières alluvionnaires et les travaux de réaménagement créent des étendues aquatiques et des milieux humides plus ou moins inondables. Ces espaces sont colonisés par une faune et une flore souvent menacées par la disparition des zones humides « naturelles » :

  • les milieux aquatiques et grèves alluviales
 accueillent des espèces protégées en voie de régression (Le Petit Gravelot, La Sterne pierregarin),
  • les espaces marécageux formés par plus de 100 variétés de végétaux sont propices à la nidification d’oiseaux d’eau (hérons, grèbes, canards, fauvettes),
  • les pelouses, friches 
et milieux minéraux sont des refuges de plantes pionnières et d’animaux peu fréquents (Martin pêcheur, Hirondelle des rivages, Guêpier).

Les 17 sites inventoriés présentent une grande diversité biologique dont de nombreuses espèces à valeur patrimoniale. On dénombre par exemple 132 espèces d’oiseaux, dont 28 considérées rares à très rares et 42 figurant sur la liste européenne des espèces menacées, 16 variétés d’amphibiens et plus de 1000 espèces végétales.

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Des bonnes pratiques éprouvées

Pour accompagner les carriers dans la mise en œuvre d’une démarche de progrès d’aménagement écologique, l’UNICEM a réalisé plusieurs guides pratiques dédiés aux milieux rocheux ou alluvionnaires. Les grands principes de l’ingénierie écologique y sont détaillés, tout comme les bonnes pratiques à observer. Par exemple : mettre une partie de la carrière à l’abri des activités les plus perturbantes, au moins pendant une partie de l’année, et entretenir la végétation et les niveaux d’eau, aménager les carrières par la création d’habitats nécessaires à l’accueil d’une flore et d’une faune particulières et par la mise en place de corridors écologiques…

 

Des carrières compatibles avec le plus haut niveau d’exigence : Natura 2000

La politique phare européenne Natura 2000 vise à concilier la préservation de sites écologiques, remarquables par la rareté ou la fragilité de leur biodiversité, avec les préoccupations socio-économiques locales.

En démontrant leur capacité à répondre de manière responsable aux enjeux environnementaux tout en créant de la croissance pour les territoires, les carriers peuvent mener leur activité au sein des sites Natura 2000 en France.

L’autorisation d’exploiter dans une zone Natura 2000 est accordée sous réserve qu’au-delà de l’étude d’impact, soit menée une étude d’incidences spécifique, qui démontre que l’activité extractive ne porte pas atteinte aux milieux naturels.

Le ministère de l’Environnement, de l’énergie et de la mer a réalisé en collaboration avec l’UNICEM un guide pour l’évaluation des incidences des projets. Témoignage, s’il en fallait un, que les carrières sont parfaitement compatibles avec les sites Natura 2000.

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Partenariats

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VISER PLUS HAUT AVEC LES PARTENARIATS

Si les membres de l’UNICEM obtiennent des résultats significatifs en matière environnementale, ils le doivent aussi à la mobilisation collective de toutes les parties prenantes.

Qu’il s’agisse de la charte Environnement qui est fondée sur la concertation, ou de la réalisation d’études environnementales, la profession collabore avec le monde scientifique, associatif et les autres experts du domaine pour élaborer les solutions les meilleures pour l’environnement.

Cette démarche collective est un gage de transparence et d’ambition environnementale donné aux territoires.

 

Les meilleurs chercheurs du monde scientifique

L’UNICEM multiplie les collaborations avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) pour la rédaction de guides pratiques comme celui dédié à « l’aménagement écologique des carrières en eau » ou le « guide des méthodes de diagnostic écologique des milieux naturels », réalisé à l’initiative de l’UNPG (Union nationale des producteurs de granulats) et mené en concertation avec l’Association Française Interprofessionnelle des Écologues (AFIE).

La profession s’appuie également sur les chercheurs universitaires pour mener des études pointues, comme le soutien de la thèse menée par Théo Flavenot sur « l’évaluation des effets des carrières sur la connectivité du paysage ».

 

L’expertise environnementale de l’Ademe

L’UNICEM collabore étroitement avec les experts de l’Ademe pour progresser sur une palette très large d’enjeux :

  • guide sectoriel sur les émissions de gaz à effet de serre et co-création d’un outil de bilan du CO2,
  • formation sur la performance énergétique au sein des carrières,
  • étude sur l’empoussièrement (programme EMCAIR) complété par AtmoFrance sur qualité de l’air, etc.

 

La proximité avec les associations environnementales

Au plan national comme au niveau local, via les UNICEM régionales, la profession est proche des associations environnementales pour bénéficier de leur savoir-faire incomparable et répondre ensemble aux enjeux environnementaux.

Retrouvez les collaborations avec Orée, Humanité et Biodiversité, ou l’Institut de l’Économie circulaire dans la rubrique La fédération/Partenaires et institutions.

 

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Études d’impact

LA GARANTIE D’UN TERRITOIRE PRÉSERVÉ

Le premier objectif des études d’impact est d’inscrire un projet industriel au sein d’un territoire tout en préservant au mieux les intérêts des milieux naturels et humains.

Ces études, pièces essentielles pour l’autorisation d’exploiter une carrière, se sont enrichies de nouvelles exigences telles que le renforcement du triptyque « éviter, réduire, compenser », l’analyse des effets sur l’environnement, etc.

L’UNICEM publie un guide de recommandations pour l’élaboration des études d’impact de carrières afin que les exploitants de carrières, l’Administration et les bureaux d’études partagent la même approche de l’étude des impacts d’un projet.

Le guide s’articule en deux tomes :

  • Le tome 1 se rapporte au dossier de demande d’autorisation environnementale, développe les modalités de conduite du projet, du montage du dossier et de son instruction. 

Télécharger le guide Autorisation environnementale pour les industries de carrières – Tome 1 (V4) 22 Mo

  • Le tome 2 zoome sur l’étude d’impact. Il se décompose comme suit : description des aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement, description des facteurs susceptibles d’être affectés par le projet, description des incidences notables, justification du projet, mesures ERC…).

Télécharger le guide Autorisation environnementale pour les industries de carrières – Tome 2 (V1) 45 Mo

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DERNIÈRE ACTUALITÉ

UNICEM entreprises engagées

09/06/2023

RDV le 20 juin pour une assemblée générale autour du thème de la RSE et de la notion d’impact environnemental et social.

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UNICEM entreprises engagées

Consultez le guide sur les études d’impact : tome 1 et tome 2

En savoir plus sur la réglementation ICPE

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