Activité en panne au premier trimestre 2023

En réponse à un contexte inflationniste persistant (consécutif aux tensions sur l’énergie, les matières premières, l’alimentation et les salaires), les banques centrales ont amorcé un cycle de hausse des taux d’intérêt qui, à ce jour, n’est sans doute pas encore arrivé à son terme.

Le marché immobilier, traditionnellement premier secteur de l’économie « réelle » à être affecté par les politiques de resserrement monétaire, subit non seulement les affres de la remontée des taux mais aussi l’effet de ciseau d’une hausse des coûts de la construction neuve conjuguée à un durcissement des conditions d’octroi de crédit aux ménages (critères du HCSF).

Le retournement conjoncturel de la construction neuve, qui s’est amorcé en 2022, s’installe donc dans la durée entrainant dans son sillage les activités situées en amont, parmi lesquelles celles des matériaux.

Moins directement impacté par la remontée des taux, le secteur des travaux publics pâtit néanmoins lui aussi de la hausse des coûts et d’une atonie de la commande publique même si, du côté de la demande privée, les carnets de commandes se regarnissent.

Dans ce contexte contrasté, le rythme d’activité des granulats et du BPE a continué de ralentir au premier trimestre.

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