L’activité reste très poussive en ce début 2023

Même si les tensions inflationnistes se sont modérées sur le front énergétique en ce début 2023, la propagation de la flambée des coûts se poursuit et la hausse des prix continue de se diffuser à l’ensemble des secteurs, alimentaires en tête.

Dans le même temps, les conditions bancaires se durcissent avec des taux d’intérêt haussiers et des critères d’octroi de crédit resserrés.

Pour les ménages, cette pression sur le pouvoir d’achat et la solvabilité leur impose des choix (quand ils ne sont pas subis) et dont l’arbitrage ne peut être que défavorable à l’investissement immobilier.

Pour l’heure, l’activité du bâtiment « résiste » grâce au niveau élevé des commandes passées mais les carnets, dont une partie pourrait s’annuler faute de financement, se vident graduellement et la chute des ventes de logements suggère qu’ils ne se rempliront pas dans les prochains mois.

Côté travaux publics, l’activité tourne au ralenti en ce début d’année et le secteur reste en attente d’un réveil de la commande publique qui pourrait alimenter plus durablement et solidement l’activité.

Dans ce contexte, la production de matériaux sur douze mois glissants continue de se dégrader : le repli passe de – 4,6 % à – 6,8 % entre fin décembre et fin février pour les granulats et de – 4 % à – 5,1 % pour le BPE.

 

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