Granulats marins | L’UNPG présente l’étude Trait de côte
13 octobre 2022 - Développement durable - Matériaux - Régions - Ressource / Recyclage - Syndicats
« En France, il ne peut pas être établi de lien entre l’extraction en mer et l’évolution du trait de côte »
Ce jeudi 13 octobre, l’UNPG (représenté par Laëtitia Paporé – Présidente de la commission granulats marins), le CEREMA (représenté par Amélie Roche – Directrice de projets Gestion des territoires littoraux) et la société de conseil et d’ingénierie Artelia (représenté par Luc Hamm – Consultant en hydraulique maritime, ancien Directeur technique d’Artelia, Branche Maritime) ont présenté en conférence de presse la nouvelle étude qui dresse un état des lieux des connaissances et des pratiques actuelles entre l’évolution du trait de côte et l’extraction de granulats marins.
Les granulats marins constituent une ressource de proximité répondant aux besoins des départements côtiers pour la construction, l’agriculture et certains aménagements de protection côtière, selon la logique « du bon matériau, au bon endroit et pour le bon usage ».
Leur extraction comme toutes autres activités anthropiques peut avoir des impacts. Connus de longue date, ils sont pris en considération dans la réglementation française au travers d’une législation spécifique relevant à la fois du code minier et du code de l’environnement. Cette activité est strictement contrôlée par les services de l’État.
La publication d’une étude récente (2021), composée d’un rapport et de 5 fiches de synthèse, indique que, grâce au respect de critères établis scientifiquement depuis les années 80, il n’est pas constaté d’impact avéré des sites d’extractions existants sur l’évolution du littoral français.