Alain Boisselon élu président de l’UNICEM
8 décembre 2020 - Fédération
Le mardi 8 décembre 2020, Alain Boisselon a été élu à la présidence de l’UNICEM (Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction). Il succède ainsi à Nicolas Vuillier, élu en 2017.
Alain Boisselon a un parcours riche dans le secteur. Directeur de l’activité carrières de Granulats du Groupe Vicat, pour la France, il est aussi rompu à l’exercice de la vie syndicale.
Un engagement syndical au niveau régional, national et européen
Tout au long de sa carrière, Alain Boisselon a également occupé des mandats syndicaux. Président de l’UNICEM Rhône-Alpes depuis 2012, il a organisé, en 2016, la fusion entre les UNICEM Auvergne et Rhône-Alpes, et est devenu Président de la région AURA.
Son expérience syndicale est également riche à l’échelle nationale. Il a été, successivement, membre du comité directeur du SNBPE (Syndicat National du Béton Prêt à l’Emploi) en tant que représentant de Vicat, entre 1990 et 2000, membre du Bureau de l’UNICEM de 2013 à 2017 et membre du Bureau de l’UNPG depuis 2019, tout en assurant la présidence de la Commission Économique pendant 20 ans et ce jusqu’en 2016. À l’échelle Européenne, Alain Boisselon a été Président de l’Environment Commitee de l’UEPG (Union Européenne des Producteurs de Granulats) pendant 6 ans, de 2014 à 2020.
Travailler à la reconnaissance de matériaux à la fois durable et respectueux de l’environnement
Fort de ses années d’engagement et d’expérience dans la vie syndicale, Alain Boisselon souhaite, lors de son mandat, renforcer le rôle fédérateur de l’UNICEM vis-à-vis des unions régionales et des syndicats membres de l’UNICEM, en favorisant la concertation et l’union dans l’étude et la défense des intérêts matériels des entreprises adhérentes.
Il souhaite aussi développer une vision sur le long terme afin d’assurer la pérennité et le développement des entreprises de la filière et de travailler à la reconnaissance de leurs matériaux. Le Président de l’UNICEM entend accompagner encore davantage les entreprises face aux défis auxquels est confrontée notre société. Pour Alain Boisselon, « la nécessité de lutter contre le changement climatique, les émissions de CO2, de préserver la biodiversité, de mieux protéger les ressources en eau et la qualité de l’air, nous soumettent à des questionnements déstabilisants de la part des parties prenantes, à commencer par nos clients. La nature et la méconnaissance de nos activités expliquent ces interrogations auxquelles nous devons répondre par des orientations claires, des explications convaincantes appuyées par des faits, des progrès visibles. Seule l’action collective, et dans notre cas celle de notre Union, peut remplir ce besoin » conclut-il.