PLF 2019 : l’UNICEM demande le maintien de l’exonération de la TICPE
4 octobre 2018 - Économie - Fédération
Ce jeudi 04 octobre, l’UNICEM a fait part de son incompréhension à la lecture du projet de loi de finances 2019 qui prévoit la suppression dès le 1er janvier 2019 du tarif réduit de taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE) sur le gazole non routier (GNR) pour les industries extractives.
Un tarif multiplié par 3
Le GNR est un mélange d’hydrocarbures tracé et coloré en rouge dont l’usage est réservé à des applications industrielles et agricoles. Depuis 2011, son emploi est obligatoire dans l’industrie extractive. Le projet de loi de finances 2019 prévoit de restreindre son utilisation aux seuls exploitants agricoles. Cette mesure impliquerait, au 1er janvier 2019, un triplement de la TICPE pour les industriels, la taxe passant alors de 18,82 euros à 64,76 euros l’hectolitre.
Une décision aux lourdes conséquences financières
Pour les industries de carrière et matériaux de construction, composées à 80 % de PME et TPE, le coût direct de cette augmentation brutale et soudaine est estimé à plus de 100 millions d’euros, alors même que le secteur se relève d’une crise sans précédent et que la reprise dans le bâtiment est beaucoup plus faible qu’annoncée.
C’est pourquoi l’UNICEM demande aux pouvoirs publics le maintien de l’exonération d’une partie de la taxe intérieure sur la consommation des produits énergétiques (TICPE) pour les engins de carrières et de travaux publics.
L’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG), le Syndicat français de l’industrie cimentière (SFIC) et Minéraux Industriels-France s’associent à la démarche de l’UNICEM.
