Le début d’année 2023 reste sur des niveaux d’activité en net retrait par rapport à 2022

En tout juste trois ans, le secteur des matériaux de construction (tout comme bon nombre d’autres secteurs) aura dû faire face à l’accumulation de chocs majeurs : deux ans après le début de la pandémie de COVID 19 et le premier confinement sanitaire, le conflit Ukrainien a de nouveau éprouvé les structures productives, ajoutant aux tensions d’offre existantes une crise des approvisionnements énergétiques.

Si le secteur s’est d’abord montré résilient, en renouant dès 2021 avec les niveaux d’activité d’avant crise, il se confronte aujourd’hui au contrecoup de la flambée des coûts de production et aux effets délétères de l’inflation sur la demande constructive.

En repli de – 4 % en 2022, la production de granulats et de BPE est toujours à la peine en ce début 2023. Plutôt bien remplis dans le gros oeuvre, les carnets de commandes se vident progressivement sans se regarnir tandis qu’ils manquent toujours d’envergure côté travaux publics.

Certes, le climat des affaires reste à haut niveau dans le bâtiment mais son érosion est bel et bien amorcée et devrait se poursuivre, en lien avec la contraction de marché de l’immobilier neuf, tandis que dans les TP l’activité tourne au ralenti.

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