GNR : l’UNICEM toujours mobilisée
13 novembre 2018 - Fédération
Ce mardi 13 novembre, l’UNICEM alerte à nouveau sur les conséquences désastreuses pour la profession de la suppression du tarif réduit sur le GNR pour les industries extractives.
Des conséquences désastreuses
Pour les industries de carrières et matériaux de construction, composées à 80 % de PME et TPE, l’augmentation brutale et soudaine du prix du carburant sera extrêmement lourde de conséquences :
- Les producteurs de granulats ont estimé le coût direct de cette décision à 150 millions d’euros, soit en moyenne 45 centimes par tonne de granulats produits. Un nouveau coup dur pour un secteur qui n’a toujours pas retrouvé son volume d’affaires d’avant crise, et qui n’aura d’autre choix que de répercuter cette hausse vers le consommateur.
- Les producteurs de minéraux industriels estiment le surcoût global de cette mesure à environ 12 millions d’euros par an pour les entreprises du secteur. Les producteurs de pierres naturelles françaises ne pourront pas répercuter la hausse de 4 à 8 % de leurs coûts de production que va entraîner l’interdiction du GNR. Dans un contexte de décrochage de l’industrie française, et alors que les entreprises productrices de minéraux pour l’industrie et de pierres naturelles sont soumises à une forte concurrence internationale, toute augmentation de coûts est destructrice d’emplois et synonyme de perte de compétitivité.
L’UNICEM, forte de ses 4000 implantations au cœur des territoires, entend peser de tout son poids pour obtenir satisfaction et renouvelle ainsi sa demande aux pouvoirs publics de la suppression de cette mesure, ou, à tout au moins, la mise en œuvre de mesures d’accompagnement pour les entreprises du secteur.